Guérir les cœurs, réparer les liens : deux exemples de justice restaurative

13/03/2026 19:30 — 13/03/2026 21:00

Complémentaire de la justice pénale elle propose aux personnes victimes et aux personnes auteurs de violences d’entrer en dialogue pour se re construire. Conformément à l’article 10-1 du Code de procédure pénale, la justice restaurative figure dans la législation française depuis le 15 août 2014.  La justice pénale traditionnelle et la justice restaurative ne s’opposent pas, elles sont complémentaires.

Nous vous proposons d'explorer deux formes de justice restaurative, mises en œuvre par l'association Justice Autrement et la Commission Reconnaissance et Réparation et de répondre à plusieurs questions : Qu'est-ce que la justice restaurative ? Qu'est-ce  qu'elle n'est pas ? Qu'entend t-on par restauratif ? A quel besoin répond-elle ? Que permet-elle pour les personnes qui s'engagent dans cette démarche ? En quoi son développement est aussi un enjeu de société ?

Avec la participation de Thérèse de Villette, présidente de l'association Justice Autrement et Vincent Poyet, membre de la Commission Reconnaissance et Réparation.

L'association Justice Autrement offre un service de justice restaurative pour aider chacun, victimes et auteurs de violences sexuelles, à trouver une voie vers la guérison et à reconstruire un lien social brisé. Dans le respect de la confidentialité, elle offre une approche humaine pour accompagner les personnes touchées, prévenir la récidive et encourager la résilience.

La Commission Reconnaissance et Réparation a été créée pour reconnaître et réparer les personnes victimes de violences sexuelles présumées commises par des membres d’instituts religieux. Elle est dirigée par Antoine Garapon, magistrat honoraire et ancien membre de la Ciase.

Nous vous proposons de prolonger cette soirée avec la journée qui se tient le lendemain, samedi 14/03 : Guérir les cœurs, réparer les liens : le pardon est-il possible ?

INFORMATIONS PRATIQUES

  • Samedi 13 mars 2026 / 19h30 - 21h00
  • Présentiel ou distanciel
  • Inscription au bas de cette page

TARIF

  • Présentiel ou distanciel 10 €

de VILLETTE Thèrèse

Thérèse de Villette, religieuse xavière, s’est formée à la criminologie à l’université de Montréal et s’est intéressée à la justice restaurative après avoir été elle-même la victime secondaire du meurtrier d’une jeune sœur au Tchad. Celle qui a pratiqué la justice restaurative au Canada et en Côte d’Ivoire pendant dix-huit ans fait partie des auteurs de l’ouvrage collectif J’écouterai leur cri (Emmanuel, 2022).

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